### att : à revoir entièrement des modifs faites le 31/08 n’ont pas été sauvegardées
- 1 Ouvrir un blog
- 1.1 Des événements qui forcent à réagir
- 1.2 Le besoin d’écrire… le loisir, l’opportunité et le moyen
- 1.3 Une idée directrice
- 1.4 Vivre ses projets, et prendre conscience qu’il s’agit d’une culture riche à partager
- 1.5 Communiquer à propos d’un concept qui n’a pas de nom et qui, pour vous, est devenu au fil des ans et du travail, une seconde nature
- 1.6 Les “actions à projet”, le plus souvent encore aujourd’hui un ensemble hétéroclite de pratiques techniques de spécialistes, et pourtant
- 1.7 De consultant connu dans son métier, je suis devenu sauf pour quelques amis et relations un inconnu, mais qui pense avoir des choses à dire, l’avenir dira si elles suscitent un intérêt à la mesure de ce que je crois
- 1.8 Comment s’est construite chez moi, au long des années, cette culture du “projet”
- 1.9 Conclusion
1 - Ouvrir un blog
J’avais prévu d’ouvrir ce blog au cours de cet été 2014, mais je ne savais pas exactement comment ?, ni quand ?, probablement à l’occasion d’un événement important et à celle des commentaires qu’ils susciterait et qui me feraient réagir de nouveau à mon tour, ceci de façon à montrer le regard particulier que je jetterai tant sur cet événement que sur les commentaires qui en seraient faits, à ma manière critique que certains jugent particulière, ou bien à l’occasion d’une publication faisant événement en elle-même ; cependant je ne savais vraiment ni à propos de quoi ni de qui.
1.1 - Des événements qui forcent à réagir
De nombreux événements se sont produits depuis que j’ai commencé à écrire des contenus à la fin de l’été. L’extension de la portée des textes, leur mise au point, et l’utilité de publier presque simultanément sur plusieurs sujets complémentaires, m’ont conduit jusqu’à cette fin d’année.
Cinq faits que j’avais relevés venaient de se produire successivement à la fin de l’été, parmi bien d’autres et sur lesquels j’ai engagé d’écrire assez rapidement. Mais un autre sujet plus ancien qui m’avait conduit à rédiger plusieurs pages, m’a largement occupé pour atteindre plus de quarante pages. Il s’est naturellement développé sans que je ne puisse accepter de retirer des contenus. ###titre
Mais derrière ce chapeau, les sujets sur lesquels j’avais choisi d’écrire sont :
- Une publication significative et importante de Jacques SAPIR : Le carnet de Jacques SAPIR 2615 : Rejeter le libéralisme ? des interrogations majeures commentées et citées notemment par Natacha POLONY à juste titre sur Twitter et ouvre, continue un très large débat. Mes recherches ne m’ont pas permis de trouver de réactions constructives. Aussi, tout en acceptant volontiers l’analyse historique, il existe une dimension qui malheureusement ne m’apparait pas défendue et qui m’a fait réagir en Twittant :
- Une publication de Slate / Economie de Will OREMUS du 16/08/2014 Et si l’innovation technologique nuisait à la société humaine?, un texte qui, à mon avis, fait l’impasse sur des questions essentielles, est finalement désespérément réductionniste et qui ne peut que susciter une réaction.
- Le changement de gouvernement (Valls II) et ses suites.
- La situation sociale et économique en France
- Mon engagement politique dans l’UDI
Ils se sont complétés de :
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1.2 - Le besoin d’écrire… le loisir, l’opportunité et le moyen
J’ai ressenti toute ma vie, mais de plus en plus fortement ces dernières années le besoin et l’envie d’écrire ; j’avais souvent ressenti la frustration de ne pas pouvoir m’exprimer sur tous ces sujets qui pour certains me revenaient régulièrement à l’esprit, parfois pour habiller des nuits blanches. Je n’en ai jamais eu vraiment ni l’occasion, ni le loisir, ni le moyen. Cela a duré un peu plus d’un demi siècle où je suis resté à observer, apprécier, interpréter, participer, je crois bien souvent comprendre et, pendant un engagement permanent dans l’action, accumuler néanmoins de nombreux textes, de notes sur la philosophie, la psychologie, la sociologie, les sciences, l’économie, la politique, tant de choses, de constats, de points de vue toujours renouvelés, mis en question et jamais pourtant dans un état que je jugeais publiable.
La possibilité offerte par la technologie pour publier et les réseaux sociaux et ma plus grande liberté d’utilisation de mon temps, sont les deux opportunités que je ne laisse pas passer aujourd’hui.
Malheureusement la destruction accidentelle d’une très grande, trop grande partie de mes archives me conduit à reconstituer de mémoire de nombreux contenus et manquer de références si longues à reconstruire.
1.3 - Une idée directrice
Ce blog sera bâti au long des textes avec une idée directrice. Transmettre, au fil de l’actualité, non seulement le contenu de différentes réflexions, quotidiennement renouvelées, qui me tiennent à cœur et que je ne trouve ou n’ai jamais trouvé écrits ni vraiment énoncés par ailleurs, mais aussi l’éclairage d’un thème récurrent qui m’apparaît très souvent comme une réponse, partielle certes, mais essentielle à de nombreuses questions, le thème de l’ “action par projets”.
Ce thème constitue, un contexte essentiel qui se signale, se rappelle à moi de manière incessante, comme un point d’orgue en réponse à un si grand nombre de questions qui se posent aujourd’hui de manière tellement prégnante, un véritable leitmotiv qui a été pendant si longtemps à la fois l’objet principal de mon travail et le cœur de la construction d’une philosophie et d’une culture de l’action, dont je connais, in fine, bien peu de détenteurs, et qui repose sur des développements issus du tronc qu’est le “concept de projet”.
1.4 - Vivre ses projets, et prendre conscience qu’il s’agit d’une culture riche à partager
Nombreux sont ceux qui vivent les “projets” au jour le jour, quand on les interroge sur telle ou telle réaction qu’il ont, qu’ils ont eu, eux et par contre pas d’autres comme je peux leur faire remarquer, le plus souvent je les vois étonnés, parfois perplexes, mais me disant le plus souvent “mais voyons, c’est du bon sens”. Mais non, ce n’est pas du bon sens, leur comportement est le résultat d’une importante culture acquise dont il n’ont pas conscience.
D’autres m’apparaissent totalement perdus pendant qu’il tentent bien maladroitement de reconstruire à partir de zéro ce que d’autres possèdent sur le bout des doigts, très intuitivement, sans en avoir conscience.
Ce fait est à l’origine, évidemment, de très nombreux problèmes, débouche sur des incompréhensions, des contresens, des malentendus, et toujours la très grande difficulté de nombreuses organisations, de groupes, à mener à bien des “projets” (au sens de concrétisation de l’intention), à constituer des équipes, à interagir avec leur environnement, à se heurter sans comprendre à ces défaillances… Autant de facteurs de gaspillage d’énergie, d’une inefficacité globale souvent désespérante et d’échecs lamentables qui me font hurler. Alors je leur dis, à ceux qui savent agir “par intuition”, par “bon sens”, ayez conscience du fait que vous avez eu la chance d’acquérir des savoirs faire considérables, que vous êtes détenteurs d’une véritable culture que d’autres n’ont pas et que l’essentiel est non seulement d’en avoir conscience pour mieux agir et communiquer, mais encore plus peut-être d’apprendre à la partager, à la transmettre.
Tous les jours je vois exposée notre Société à des problèmes majeurs de toute nature, et quand je réfléchis tant à la manière de formuler les problèmes qu’à celle de l’élaboration de solutions, et aux solutions elle-mêmes, à leur mise en oeuvre ; quand je peux écrire une critique de l’approche qui en est faite par telle ou telle instance, mais aussi quand je pratique alors, par métier, “une recherche de solution” en me posant la question “mais qu’il y a-t-il à faire devant tant d’impasses et d’échecs ?”, il m’arrive de trouver des solutions que je ressens comme vraiment innovantes, de véritables contre-pieds à ce qui semble à tord un destin ; mais solutions qui, presque toujours, supposent l’existence dans notre SOCIÉTÉ d’une “Culture du PROJET” dont je constate, malheureusement presque toujours l’absence chez mes interlocuteurs.
C’est avec émerveillement que parfois je rencontre certains qui expriment avec des mots tellement justes ce qu’il vivent et avec lesquels je ressens une profonde connivence, celle de cette culture. Seule cette culture me semble permettre d’engager avec succès une grande part des formes d’action que je ressens comme nécessaires.
Du projet, idée du réel futur, que l’on projette, à la véritable structure organisationnelle et sociale capable de le porter il y a une différence gigantesque.
Le 15 Mars 1996 Jean Marie CAVADA recevait pour son émission “La marche du siècle” avec pour titre “D’un millénaire à l’autre, l’espérance”, Yves COPPENS. Yves COPPENS, en décrivant les étapes fondamentales de l’évolution de l’humanité a souligné la démarche par laquelle l’homme a su construire le mécanisme socio psychologique qui lui avait permis de passer de l’intention au projet et à sa réalisation, d’abord individuellement puis collectivement. Par là, il a marqué combien le “comportement à projets” est un fondement essentiel de l’humanité. Pour ma part cela faisait vingt ans que je m’efforçais de faire passer le message auprès d’étudiants et d’adultes et formuler pour leur enseigner les contenus, mais sans avoir pourtant eu ce recul ethnologique. Je m’en souvient comme un événement majeur de ma vie, bien sur comme si c’était hier.
Des commissions de concertation, aux commissions d’étude, de coordination, à des groupes de projet il a un monde ; un monde dans la manière de s’organiser, dans la définition des rôles et responsabilités, des attribution, de la manière d’agir et in fine dans les capacités d’action et l’efficience.
1.5 - Communiquer à propos d’un concept qui n’a pas de nom et qui, pour vous, est devenu au fil des ans et du travail, une seconde nature
La difficulté à communiquer sur un sujet qui a vocation à être partagé par un grand nombre et qui ne l’est encore que par quelques uns qui de plus ne constituent pas un groupe, m’apparaît énorme.
En l’absence d’une diffusion commune de cette culture, j’ai pu tenter d’exposer ma perception et constater que mes interprétations ou solutions ne sont que trop souvent simplement pas du tout comprises dans leurs fondements, ceci sans, pour autant, susciter de réaction négative de la part de contradicteurs. J’ai souvent posé la question à de nouvelles relations dont le milieu d’évolution, l’exposition sociale et politique aurait du les rendre sensibles au sujet : “au fait un projet c’est quoi pourquoi” – “un projet, c’est un projet” – “oui, mais encore, qu’as tu appris, que sais tu de la question, de l’organisation des projets, de leur développement, de leur interaction avec les autres formes d’action” – “non rien de particulier…”. Ce n’est pas le contenu, mais surtout l’outil d’expression, le langage associé à cette “culture” qui rend le sujet incommunicable dans la quasi totalité de ses contenus et évidemment dans sa globalité.
En 1977, j’intervenais dans une conférence internationale organisée par une grande entreprise de conseil informatiques qui avait développé une “méthodologie” qui s’était traduite par un volume assez gigantesque de volumes (peu être bien cinq à huit mille pages) qui décrivait des procédures… Des écrits d’Ayatollahs qui voulaient tout prévoir, tout écrire d’un futur possible à construire en suivant le “Guide”. C’est je crois la première fois que j’ai introduit le concept suivant “l’entreprise et tout groupe social en général n’est capable de concevoir, d’entreprendre et de réaliser que les projets qui correspondent à la culture du groupe”. J’avais acquis au cours des années précédente cette certitude, l’ensemble des perceptions de problèmes, des capacités d’interprétation, de communication, de conception, de résolution collective de problèmes constituent une culture qui permet l’action collective. Ainsi tout passe par la Culture, son assimilation passe par la communication, l’apprentissage, l’expérience, aussi par des outils intellectuels et techniques mais pas par une méthode.
Bien sur, il existe des exemples, des cas simples et pertinents qui peuvent sensibiliser, mettre l’eau à la bouche, mais parce que mes interlocuteurs seraient bien en peine de mettre en pratique des approches qui pour moi sont devenues en un demi siècle de construction une véritable seconde nature. Aussi je deviens assez paradoxalement un communicant potentiellement handicapé, parce que in fine je suis conduit à m’interdire les discours qui me tiennent le plus à cœur, en effet, si je vais plus avant, mes interlocuteurs vont très vite perdre le fil de mon discours, voire être désarçonnés, puis déconnectés malgré leur intérêt. Alors je me fends d’une phrase simple, pirouette laissant parfois l’eau à la bouche. Marque d’intérêt, on me demande des compléments sur le sujet, alors, si j’y cède, non seulement les mots mais les citations, les références, ne s’accrochent la plupart du temps à aucune connotation chez mes interlocuteurs, mes mots glissent et se perdent.
Je me suis pourtant récemment trouvé en présence d’exceptions majeures qui m’ont soulevé d’enthousiasme. Je compte bien, d’ailleurs, recueillir ces témoignages pour mieux expliquer dans une approche plus dépouillée que celle dont je suis capable, mais oh! combien pertinente, souvent même saisissante, témoignages liés à des expériences intenses dont tout le monde, ou presque, peut percevoir l’importance et les mécanismes, malheureusement sans pour autant devenir capable d’agir “si bien” dans les mêmes situations.
Pour autant la conscience du fait qu’il s’agit d’une véritable culture reste le plus souvent absente. Elle reste un savoir faire de groupes qui n’est jamais décrit, ui n’est jamais conceptualisé ni le plus souvent partagé. J’ai fait pour la première fois ce constat il y a bientôt 40 ans devant mes étudiants à Jussieu puis à Lille. Cette connotation par le vécu, l’expérience communiquée au travers de témoignages de la part de personnes connues qui du plus ont un charisme et une qualité d’expression souvent exceptionnelle pourra, je l’espère, fournir à un moment le support nécessaire pour que des politiques, des responsables d’administrations, des économistes… toutes personnes qui mènent et ont pu mener une carrières sans jamais être vraiment confrontés à l’approche de Projets et qui ne sont pas aujourd’hui en mesure de percevoir l’importance de ce sujet pourront enfin, je l’espère, en mesurer l’importance pour notre devenir.
Si je cite Jean Piaget, Karl Popper ou les travaux de l’école de Palo Alto, je devrai résumer tout d’abord puis développer l’idée sans pour autant risquer d’être perçu comme un scientifique évoluant dans son monde ou pire comme un donneur de leçon ; pourtant je veux rester tellement concret et pragmatique et avoir un discours facilement accessible. La connotation d’événements fournie par l’actualité quotidienne me permettra, je l’espère, d’atteindre cet objectif de communication.
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1.6 - Les “actions à projet”, le plus souvent encore aujourd’hui un ensemble hétéroclite de pratiques techniques de spécialistes, et pourtant
Les solutions que l’on peut trouver autour de ce sujet, importées depuis les savoir faire, techniques et technologies associées aux “projets”, en particulier industrielles et informatiques, ne sont en rien une panacée, ni une réponse unique et n’ont pas en eux mêmes de portée générale, ce sont des pratiques qui ont eu souvent, dans leur champ d’application des effets absolument spectaculaires et ont permis de grandes réalisations.
En cela, ces solutions, ces approches font partie intégrante des métiers. Malheureusement elles n’en sortent pas, alors qu’elles appartiennent, à travers les différents métiers, à un corpus de connaissances générales dont personne ou presque n’a conscience. Elles sont vues uniquement comme des pratiques techniques spécialisées et qui, de plus, ne communiquent pas, et n’ont pour certain pas de raisons de communiquer, entre elles.
Pourtant les solutions que l’on peut trouver autour et grâce à cette culture, après un effort d’abstraction et de généralisation, apportent si souvent le plus qui permet d’expliquer la démarche essentielle qui va permettre de franchir un obstacle, la pièce qui manque au puzzle, parfois la clef de voûte. Ces outils majeurs font aujourd’hui l’objet de travaux de recherche universitaires importants, mais à les lire (j’en citerai dans le cours de ce blog), je les ressens comme des balbutiements de chercheurs et sont très dispersés à l’intérieur de spécialités parfois très pointues.
J’ai travaillé sur ce sujet depuis un demi siècle et j’ai beaucoup de choses à dire, même si je n’ai pas eu l’opportunité de publier, à l’exception d’une dizaine d’articles parus en leur temps dans la presse spécialisée.
J’avais au cours des années 80 et 90 élaboré une matière importante et j’étais dans la phase de rédaction d’un ouvrage qui venait d’exploser en trois tomes. La tempête de 2009, dix années passées ensuite à tenter de développer un PME industrielle et lui donner une dimension internationale, élan cassé par la crise en 2008, puis la tempête de 2010 ont presque fini de détruire mes dernières archives, et enfin le vol récent d’un véhicule ont fait disparaître la quasi totalité de plus de quarante ans de travail mené avec un objectif bien déterminé.
C’est donc de mémoire seule et avec l’aide des outils de recherche documentaire modernes que j’ai entrepris de rebâtir. Je serai donc, je le regrette, pauvre en citations et références, du moins au début.
1.7 - De consultant connu dans son métier, je suis devenu sauf pour quelques amis et relations un inconnu, mais qui pense avoir des choses à dire, l’avenir dira si elles suscitent un intérêt à la mesure de ce que je crois
Pour ceux qui s’intéresseraient à mon CV, j’ai fait le choix de la transparence totale sur les Réseaux Sociaux et j’enrichis régulièrement mes pages Facebook et publie sur Twitter. Mais si 140 caractères permettent d’être pertinent, accrocheur, les tweets seuls n’autorisent que peu de nuances, et sont, pour ouvrir vers une information plus riche, l’occasion de citer des publications de Media connus et de les mettre en valeurs pour vos abonnés : “lisez ça, c’est important, intéressant..”.
Comme je n’avais pas de support de publication, ni journaliste, ni écrivain, ni politique connu, ni .. ni, ce n’est que maintenant que la disponibilité de temps et le développement des nouveaux moyens de publication m’ont permis de pouvoir en dire plus, d’utiliser un blog et d’effectuer vers lui des renvois explicites pour inviter ceux qui me suivent à le lire. Je renverrai donc souvent, prochainement depuis Twitter à mes billets de blogs. J’ai bien écrit blog(s), en effet d’une part les contenus liés à l’actualité, avec souvent la connotation sur laquelle je viens de m’expliquer longuement, ne permet pas de m’expliquer correctement dans un seul blog sur des thèmes structurés relevant des “projets”, mais d’autre part des paragraphes ou chapitres de futurs livres qui peuvent être lus indépendamment les uns des autres (ou presque) ne peuvent trouver place que dans d’autres blogs.
Ainsi je publierai par petits morceaux des parties des ouvrages que je suis en train de reconstituer ou de constituer à fin de transmettre ces contenus plus rapidement mais aussi de recueillir des critiques si utiles, ceci dans des blogs séparés.
Enfin, j’écoute trop souvent des propos qui font usage, semble-t-il pour que cela “sonne bien”, produise des effets sympa, d’expressions en vogue ; malheureusement très souvent cela vient de journalistes, souvent par ailleurs excellents, mais dont ces propos répétés par tout un chacun, disent finalement absolument le contraire de leur évidente intention. Alors je déclare, à ma manière, la guerre à ces fautes qui privent notre langue du sens de ces expressions souvent imagées, sens apporté grâce à sa richesse. En effet utilisées mal à propos, à tord et à travers, ces expressions sont finalement détruites dans leur signification souvent complexe. Elles perdent alors, martelées à contre sens, leur sens réel qui justifie leur existence, en rendant ce contenu normal inexprimable sans l’usage de périphrases totalement inutilisables, alors la langue devient bouillie. On aboutit à terme par ces coups répétés à un appauvrissement dramatique de notre langue. Alors je vais ouvrir un blog (encore un autre), mais lui multi-auteurs dont le titre sera probablement “Parlons Français”. Je ne résiste pas à citer l’exemple qui a quelques minutes d’âge quand j’écris ces lignes.
Dernière réaction à chaud, les appauvrissements pervers du langage me hérissent… vers cet autre blog…
Une journaliste radio, prononce, à propos de assassinat par décapitation, du journaliste Américain, par l’Etat Islamique, événement relaté au cours du journal de la demi journée, retransmis en podcast par l’EI, les mots suivants : “cet engrenage de l’horreur et de la barbarie”. Propos pour moi inintelligibles : le terme d’ “engrenage” suppose deux éléments l’un entraînant l’autre et le tout concernant l’horreur et la barbarie. Ces deux mots construisent une expression correspondant à l’existence de deux partis dont l’action de l’un génère un engrenage où l’un, engrenage meneur, s’engrène avec un autre pour entraîner son action d’engrenage “mené”, le tout pouvant, fort d’une rétroaction, le meneur peut devenir mené, l’engrenage supposant un élément moteur et un autre mené, avec ici la part de chacun des actes d’horreur et de barbarie. Si l’une des parties est l’ Etat Islamique du Levant, quelle est l’autre… que veut donc dire le journaliste ? Il y a eu c’est vrai des guerres civiles pour lesquelles ces termes exprimaient bien cette réalité complexe, mais la rien de tel à ma connaissance ni dans les commentaires qui ont suivi. Alors où est le sens ? Certain répondront “c’est une expression”, “on se comprend”. Eh bien non ! justement. En effet si, par contre, l’on accepte l’usage de cette expression alors qu’il n’y a pas d’engrenage mais un agresseur barbare qui veut détruire ou soumettre de manière horrible et barbare celui qui n’est pas comme lui et des victimes qui tentent de se défendre, alors comment pourra t-on décrire le cas de l’engrenage d’actes d’une nature entraînant en réponse des actes de même nature. Comment utiliser ces mots pour faire comprendre ce mécanisme qui ne correspond en rien à celui où l’un des protagonistes agresse de manière barbare et horrible pendant que l’agressé dans une réaction d’auto défense mène une guerre dans laquelle, quoique qu’horrible comme toute guerre, ne commet ni acte de barbarie ni sombre dans l’ “horreur” dans sa réaction, dans la sens précédent. A quand les propos “Au cours d’un engrenage de l’horreur une vielle dame a été violée et assassinée par son voleur”… Comment expliquer ensuite de manière imagée ces concepts de situations complexes. J’ai cherché une expression brève pouvant remplacer cette totale impropriété, j’avoue ne pas en avoir trouvé. En français, pour le dire, il faut le dire autrement. Le journaliste dit aussi par cette expression que ceux qui se défendent contre ces actes barbares sont tout aussi barbares… Je pense qu’il a dit alors exactement le contraire de ce qu’il pensait.
1.8 - Comment s’est construite chez moi, au long des années, cette culture du “projet”
Comme tout homme, j’ai eu une histoire originale, unique en l’occurrence assez particulière, et c’est ce qui me mène ici à quelques explications. Il me semble utile à mes lecteurs qu’il connaissent mon parcours pour mieux comprendre mes propos, leur connotation d’acquis et d’expériences ; ce que certains de mes interlocuteurs considèrent assez souvent comme passer du coq à l’âne avant que je ne leur explique les liens souvent très forts entre des thèmes qui leur paraissent a priori à mille lieues les uns des autres.
Très tôt la passion de l’humanisme et des philosophes
Dès l’âge de quatorze ans, après m’être passionné pour l’astronomie, puis l’automobile, l’électricité, interne dans un lycée de province je disposais de très nombreuses heures d’étude. Alors je me suis mis à lire, à lire beaucoup, La Bruyère, Montaigne, Alain, Bergson, Freud, Spinoza, Kant… des romans comme Van der Mersh (La maison dans la Dune), Cronin, Steinbeck… les poètes Verlaine, Baudelaire, Rimbaud, Prévert, Eluard
Cette boulimie a continué jusqu’à mes vingt ans où mes études supérieures Parisiennes très consommatrices de temps (Math Sup) m’en ont éloigné. A l’âge de quinze ans, j’avais même demandé l’année suivante de ma première année d’internat à y retourner et où j’ai fini mes études secondaires parce que je m’ennuyais à Paris. Il me suffisait des Week-end souvent passés au Centre Américain à écouter jouer de la guitare et suivre une trentaine de copains qui parfois pouvaient jouer pendant des heures ensemble et les uns après les autres. Je ne jouais pas, je n’avais pas d’oreille, mais j’écoutais. L’année de mon bac math-élem, mes facilités en math et en physique me laissaient libres plusieurs heures par jour pour me consacrer à la philosophie, à la sociologie et la psychologie. C’est lors de la classe terminale que l’on commence a étudier la philosophie, j’ai, au grand dam de mes collègues, qui ne m’en voulaient pas et en plaisantaient, toujours hérité de la première place avec des notes très hors du commun. Mes exposés, ma facilité à parler en public sans documents, on fait que de manière unanimes mes professeurs, avec lesquels j’entretenais des relations proches m’ont tous conseillé de devenir avocat ou de faire sciences PO… passionné de sciences et de confrontation avec les objets, j’ai pensé qu’il fallait commencer par là, j’ai choisi de devenir ingénieur mécanicien. Pourtant par ailleurs je me passionnais pour la politique depuis à peu près l’arrivée de De Gaulle au pouvoir, j’avais alors douze ans.
Engagement politique
A vingt ans j’adhérais aux Jeunesse Européennes Fédéralistes.
A 30 j’étais adhérent direct de l’UDF
A 55 ans adhérent à l’UMP,
A 65 ans adhérent direct à l’UDI début Novembre 2012
Compte tenu de mes choix professionnels, je n’ai jamais eu le temps nécessaire à une activité plus soutenue que celle de simple adhérent participant ici et là à quelques réunions. Ceci à l’exception de 1997-1981 à l’UDF, puis depuis deux ans, où, là, ce n’est plus du tout la même chose pour l’UDI. J’ai participé à toutes les réunions, congrès, universités de l’UDI en tant qu’adhérent direct et me suis engagé dans les campagnes municipale puis Européenne.
Les langues un moyen de voir autrement
Pendant mes études supérieures, si math-sup et math-spé et les concours ne laissent pas beaucoup de temps libre, j’ai continué l’étude de trois langues, l’anglais, l’espagnol et le latin pour dès mon intégration à SUP-Méca, un an après mon mariage en “taupe”, commencer l’Allemand, puis l’Italien.
L’action et les projets dans les gênes
Dès mon plus jeune âge j’ai été passionné par l’action, toujours le premier à prendre les exposés, à créer un journal du lycée, à manifester, à lancer des grèves (grève de la faim en 1965 pendant 4 jours de la part de 450 élèves internes se rebellant contre des règlements iniques mal pensés et qui a permis de crever un abcès dangereux).
Mes études d’ingénieur à Sup-Méca (CESTI), où les vacances disparaissent pour devenir 4 semaines de congé par an, et où les stages en entreprise représentent le tiers des études. Un projet final de plus de six mois à l’ALSTHOM me mène à développer une méthode de calcul appuyée par une validation expérimentale de disques de compresseurs qui vivra plus de dix années.
Embauché à la suite, je vais mener pendant trois ans des projets de recherche et développement et mettre au point une méthode d’analyse stratégique des démarches de R&D.
Mon chef de service m’avait tenu des propos qui me sont toujours restés présents à l’esprit, “TREMBLAY vous avez quelque chose s’extraordinaire, quand on vous soumet un problème vous voyer presque tout de suite presque tous les tenants et aboutissants, mais quand on vous demande une synthèse que c’est dur…”, Oui avais-je répondu, “j’ai alors beaucoup de choses à manipuler et c’est souvent lourd pour conclure en trois lignes… tout ne se dit pas sur un ticket de métro, j’en suis désolé”.
La vie de l’entreprise, la délégation syndicale
Janvier 1974, l’entreprise est en grève, Georges Pompidou disparaît, Giscard d’Estaing est élu, je participe activement à la création d’un syndicat des cadres en leur proposant d’adhérer à la CGC, Secrétaire de section j’ai travaillé à la résolution du conflit et à l’élaboration de la sortie d’un conflit qui durera cinq mois, j’en reparlerai. Élu à 27 ans représentant au collège cadre du CE, représentant syndical, en conflit avec la direction je quitte l’entreprise en 1975 pour devenir chef de service à la gestion des investissements chez son concurrent direct de l’époque.
L’AFCET un creuset malheureusement disparu pour l’échange université-industrie
Nommé donc chef de service de gestion des investissement, j’adhère presqu’immédiatement en Aout 1976 à l’AFCET (Association Française pour la Cybernétique Economique et Technique, rebaptisée en 1983 Association Française des sciences de l’organisation, sans changer de sigle, plus grande association scientifique française avec plus de 3000 adhérents). Phénoménal lieu d’échanges entre enseignants, chercheurs et entreprise, plus de deux cent groupes de travail occupent de manière continue les deux salles du boulevard Péreire à raison de de 4 à 8 réunions par jour, quelle époque !!!). Dès 1977 je deviens co-animateur d’un groupe de travail “gestion de projets”, cela va durer sept années ponctuées de plus de 50 réunions de 20 à trente personnes et deux congrès où le groupe montera deux ateliers dont l’un “petit groupes et grands systèmes”. Conjointement je participerai à plusieurs groupes “Analyse et compréhension des systèmes sociaux, économiques et techniques” (mais aussi naturels), analyse et conception des systèmes d’information (jusqu’en 1993), ceci jusqu’en 1993 lorsque l’association faute de renouvellement de ses cadres devra se résoudre à prononcer sa dissolution après 35ans d’existence.
L’école de PALO ALTO
A cette époque je découvre les travaux de l’école de Palo Alto. Le MRI (Mental Research Institute of California dirigé par Paul Watzlavick) une équipe fantastique travaillant sur le comportement humain sur le chemin ouvert par Gregory BATESON fondateur. Je me réconcilie en recadrant la psychanalyse qui m’avait toujours laissé un gout d’imprécis et de mal fini, trop souvent de système fermé, et avec tant d’interrogations sans réponse.
Un foisonnement d’échanges
C’est aussi à cette époque que Edgar MORIN publie sa “Méthode” et traite de la maîtrise de la complexité.
C’est Jean-Louis Lemoigne qui traite de l’auto-organisation.
C’est le Constructivisme avec ses excès dans ses applications.
C’est la découverte des travaux de Jean PIAGET et de l’école de Lausanne.
Sir Karl POPPER, la plus importante référence d’un humanisme libéral au 20ème siècle, une mine de concepts pour une refondation de l’approche libérale au 21ème siècle
Ce sont les premières lectures (en Anglais, ses ouvrages pour une grande part n’ont jamais été traduits) de celui que je considère comme le plus grand philosophe du 20ème siècle, philosophe visionnaire de la pensée libérale humaniste, par l’étendue du spectre des sujets qu’il a traité Sir Karl POPPER. Une cohérence allant de l’épistémologie avec son principe de “réfutabilité” au début du 20ème siècle, à sa critique de Marx dans “la Société ouverte et ses ennemis” (1931), au fonctionnement des démocraties et enfin à celle des limites pratiques du libéralisme économique. Questions oh! combien d’actualité. Philosophe disparu au début de ce 21ème siècle dont les écrits visionnaires peuvent constituer des fondements de la reconstruction de la pensée libérale humaniste tant en politique, en sociologie et qu’en économie et qui est, je le pense profondément, à engager aujourd’hui.
Une vocation : construire, enseigner, appliquer, communiquer la culture des “projets”
Dès 1977, je monte une formation à la conception de projets à JUSSIEU en DESS industriel.
En 1980 je décide de consacrer ma vie à comprendre et enseigner, développer le savoir, la culture des conduite humaines par projets, je quitte l’Alsthom (le non à l’époque était ALSTHOM et non comme aujourd’hui ALSTOM) pour devenir consultant indépendant.
J’interviendrai de manière continue jusqu’en fin 1996 où je ferai le pari de développer une petite TPE familiale qui sans moi ne pouvait que disparaître faute de dirigeant.
En 1983, mandaté par l’IFG (Institut Français de Gestion) je participe à la création de l’AFITEP (association des ingénieurs et technicien d’évaluation et de planning).
En 1982, je crée sur la base d’un projet Entreprise-Ecole d’ingénieur, une structure (4 ingénieurs et 4 professeurs) qui sur la base de mon projet, une nouvelle approche de la modélisation de l’action collective dite MPA (Modélisation des Plans d’Action), va valider et développer un outil informatique fonctionnant sur micro-ordinateur. Fort du succès technique et commercial, dont une commande ferme de Thomson, le soutien bancaire me sera néanmoins refusé “parce j’investis dans une technologie sans avenir : la micro-informatique”…
En 1984, je commence alors la rédaction d’un ouvrage dont le titre, en rien à connotation industrielle, sera “Les hommes et leurs projets”. Ensuite, plusieurs centaines de pages écrites au cours des années que je n’ai jamais eu le temps de transformer en texte entièrement publiable et qui ont disparu en très grande partie avec leur documentation par l’inondation puis le vol.
En 1984-86 je développe un enseignement de la conception et la conduite de projets à l’école Supérieure de Commerce de Lille et j’anime divers séminaires.
En 1985, je suis coopté pour intervenir pour le compte de la Banque Mondiale pour le développement des moyens de gestion de patrimoine technique des ressource d’Eaux et Electricité à Madagascar. J’ai toujours la nostalgie de ce merveilleux pays et des ses habitants si attachants, à ce jour je n’y suis pas encore retourné. Je n’y retournerai pas immédiatement, malgré les sollicitations, à cause du contrat sur lequel j’enchaîne pour, en France, le Ministère de la Défense, contrat auquel je vais consacrer près de cinq années.
De 1985 à 1990, je deviens donc chargé de mission pour l’élaboration d’un schéma directeur pour la gestion technique et financière des plans et programmes des armements terrestres et son application informatique. schéma traité et approuvé en un peu plus de six mois, je deviens à la suite de fait conseil de maîtrise d’ouvrage pour la mise en oeuvre du plan élaboré. Cette mission me permet de mettre le pied dans la comptabilité nationale, le budget de l’état, la gestion des programmes pluri-annuels, la modélisation économique des grands programmes d’état et de constater à quel point nos pratiques administratives et comptables, malgré le “compte de commerce” interdisent de vraiment bien gérer des projets pluri-annuels. C’est pour moi l’occasion de rencontrer comme précédemment à l’Alsthom quelques hommes remarquables qui, tous, bien que plus âgés que moi d’à peine quinze années, disparaîtront au milieu des années 90, me laissant, c’est ce que je ressens encore aujourd’hui, orphelin de pairs. Rôle en grande partie politique dans cette grande administration, en quittant Madagascar j’ai ressenti ce milieu du Ministère de la Défense comme une chape de plomb qui s’abattait sur mes épaules, relations humaines, résolution de problèmes, tout était compliqué dans un environnement d’une inertie parfois infinie.
Diriger et développer un TPE industrielle, une gageure entre 1998 et 2008, bonne pour se casser la figure
Un Marathon qui devient un Paris-Strasbourg sur dix ans pour se terminer par un échec, le déploiement à l’échelle internationale d’une TPE d’une incroyable richesse potentielle, mais industrielle et avec structurellement un long temps de retour sur investissement, un anachronisme dans le paysage industriel qui éliminera rapidement ces corps étrangers… J’aurais l’occasion d’en reparler tant cette expérience de TPE-PME industrielle m’a fait toucher du doigt et vivre au jour le jour, plus de 100 heures par semaine, des problèmes du développement économique en France. La formation en alternance de futurs cadres (CNAM) et l’apprentissage, le financement de la recherche et des brevets, la concurrence déloyale et l’impossibilité pratique de la mise en oeuvre de la protection légale, les produits innovants non protégeables, la croissance freinée, immobilisée par le besoin de fond de roulement, les escrocs qui se financent sur le dos des PME fournisseurs en ne les payant pas sans qu’aucun recours concret ne soit possible, l’incapacité des banques à comprendre et accueillir l’innovation qu’ils ne connaissent pas, pour lequel ils ont des œillères, l’investissement industriel à moyen terme (7 à 10ans) totalement asséché (2002-2008), les business angels inexistants et frappés, eux aussi, de formalisme et d’inertie administrative dans leur recherche du meilleur investissement “sans risque” du moment, l’impossibilité de recruter du personnel compétent dans des délais raisonnables, les paradoxes des zones franches, des investissements vus par le petit bout de la lorgnette, limités à l’acquisition de biens externes (problème rencontré à l’ALSTHOM presque vingt ans plus tôt), les difficultés de recouvrement et le non respect systématique des lois par les clients et partenaires (Code de Commerce), des déontologies mises à mal, la lenteur des recours qui asphyxient les victimes, l’assurance des risques que les plus fragilisés ne peuvent mettre en oeuvre lors de sinistres , la complexité du code du travail et l’arbitraire des contrôles… Enfin des tribunaux de commerce expéditifs se basant sur des critères totalement décalés et qui n’ont eux-mêmes pas le temps de respecter des lois mal adaptées et trop complexes… Dix ans de course effrénée pour tenter de faire face où l’on laisse à la fin sur la table du bilan salaire et capitaux investis pour se retrouver in fine, deux années avant la retraite, au RSA.
Malgré l’amertume de l’échec dont l’explication, la compréhension permet d’en sortir serein, le gain en est une expérience irremplaçable pour comprendre une partie des problèmes économiques et sociétaux d’aujourd’hui.
L’informatique, une seconde nature
Au cours de ces 40 années, ayant toujours eu besoin de l’outil informatique, en tant qu’utilisateur mais aussi en tant que maître d’oeuvre et d’ouvrage, j’apprends à peu près toutes les techniques de conception, le développement de projets (dont illustration séminaire pour Institut TéléSystème – France Télécom – auprès de directeur informatiques sur la conduite de projets informatiques 1990) et enfin une dizaine langages de développement dont récemment les outils de développement internet. Enfin je participe à divers projets dits “open-source” d’outils de développements du net.
Outre cet aspect qui peut paraître finalement assez spécialisé, tant le travail sur les systèmes d’information, que dans les méthodes de développement, la modélisation conceptuelle d’un environnement issue des travaux d’informaticiens de conception a une portée bien plus étendue que le domaine technique où elle est couramment appliquée. Elle permet une perception, une conceptualisation du réel qui dépasse totalement le cadre technique dans lequel elle a été conçue. Elle devrait constituer un élément de culture générale de responsables ayant en charge des projets, des administrations, des entreprises, ceci au même titre que des bases de sociologie, de psychologie, de linguistique.
Une action politique
Pendant ce temps j’ai toujours eu un œil sur la politique et l’économie en étant membre de l’UDF à sa fondation, de l’UMP aussi et depuis deux ans (j’ai plus de temps) à l’UDI.
Evidemment sauf au milieu des années 70 et depuis deux ans, ma disponibilité a été bien faible. Mais une nouvelle vie commence.
Et maintenant que faire, certainement pas de vivre en retraité
Donc riche de ces expériences dans des horizons aussi variés, je reprends le collier pour commenter ce que je vois, proposer les solutions qui me semblent parfois si simples, présenter des points de vue sous des angles inattendus, enseigner, et surtout montrer comment et pourquoi, grâce à ces cinquante années de cueillettes culturelles dans tant de domaines, le futur de notre Société passe par une Culture de l’Action par Projets.
1.9 - Conclusion
Voilà, je pense avoir terminé cette ouverture de blog.
Je vais vous emmener dans un monde probablement un peu différent de celui que vous connaissez.
Merci à ceux qui auront lu en tout ou partie cette longue introduction et mainteant place aux textes suscités par l’actualité.
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Quelles sont a titre d’exemple quelques sujets majeurs dans lesquels cette culture pourrait avoir un impact déterminant (je développerai ces thèmes dans des billets prochains), particulièrement dans l’organisation de l’action et des acteurs, mais aussi très fondamentalement par la réactivité. Si dans le domaine technologique, RENAULT automobiles a pu réduire le temps de développement de nouveaux véhicules de 7 à 3 ans en à peine dix ans, nous devons pouvoir faire la même chose en matière de développement économique, de création d’entreprises, de mise en place de dispositifs sociaux ### etc.
C’est la clef
Il ne s’agit en aucun cas de transposer des techniques de “management de projets industriels”, j’ai consacré en grande part de mon activité depuis près de quarante ans pour justement trouver quels étaient les constes organisationnelles, les comportement, approches, méthodes de résolution de problèmes, perception de problèmes stratégiques, de contextes sociologiques et politiques ###:
- La réforme régionale : répartition des rôles et attributions ###, mode de fonctionnement pour le développement et la réalisation de projets “transversaux” dans le contenu technique, les zones géographiques, le … et par le nombre et la qualité des intervenants, optimisation des moyens
- Le développement économique
- Le redéploiement industriel
- Le problème des intermittents du spectacle
- Le problème des auto-entrepreneurs
- Le problème de la création d’entreprise
- Le problème des consultants travaillant par missions
les de manière en particulier celles relatives à ce que l’on peut appeler “L’action par projet” , les stratégies par projet, dans certaines activités “le management par projet”.
Deux publications récentes et leurs citations commentées abondamment sur twitter m’ont interpellé et m’ont fait dire là, maintenant, je dois réagir.
- Le texte de Jacques SAPIR
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